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Posté le : 03/08/2006 à 08:18 (Lu 419 fois) | | | Les vacances sont terminées.
La première leçon des événements actuels contre les palestiniens suite à leurs élections démocratiques et la réponse disproportionnée contre les libanais, avant que la Syrie ne soit très prochainement touchée faisant suite à l’Afghanistan puis à l’Irak (je ne cite pas les autres ils ont rendu les armes sans se battre), est qu’il doit être désormais possible d’ouvertement qualifier cet état, créé superficiellement sur la mauvaise conscience occidentale, d’état fasciste, militariste et d’apartheid. Ne viennent-ils pas de faire savoir qu’ils ne se laissaient pas dicter par l’ONU ce qu’ils ont à faire ? Quel autre pays démocratique pourrait-il dire la même chose sans voir toute la communauté internationale lui tomber dessus à coup de sanctions et de menaces de représailles ?
La haine ce sont eux qui la suscite et l’entretiennent par leur comportement réfractaire à tout compromis (Sheba farms, partage de Jérusalem avec les palestiniens et évacuation des colonies qui gangrènent chaque année un peu plus le peu qu’il reste au palestiniens).
Je ne veux pas croire que le soutien inconditionnel des Etats-Unis (pays bigot s’il en est) à cet état dont j’ai même du mal à écrire le nom n’est pas basé sur du lobbying actif et des valeurs de connivence religieuse, une poursuite des croisades qui ne dit pas son nom. Quoique, Bush ne s’est pas privé à plusieurs reprises de puiser dans une sémantique qui les rappelle. Dans ce contexte, la lâcheté et le silence gêné des dirigeants arabes tentant de temporiser, ça c’est au mieux parce que le summum de la lâcheté est la condamnation faite par les autres prêts à vendre leur âme pour préserver leur tranquillité me donne envi de … de… Je ne sais pas. Un palestinien dirait me donne envi de me faire exploser, un libanais dirait de rejoindre le Hezbollah, d’autres de rejoindre Al kaida pour entrer en résistance et pallier à la passivité des politiques et leur reddition totale. Résistance qualifiée de terrorisme depuis le 11 septembre. Voici en quelques mots le processus qui conduit à la radicalisation dans nos pays.
Pendant ce temps-là on nous laïcise, on nous assimile alors qu’eux-mêmes fondent l’essentiel de leurs idéologies sur leur religion et la suprématie de leur identité. Mais beaucoup d’entre nous, arabes au sens large je veux dire, réfute cette analyse, la décrie et tourne en dérision ceux qui l’avancent parce que le sentiment d’impuissance leur est insupportable. P….n ! Qu’on nous laisse consommer en paix et nous éclater sans nous prendre la tête avec se qu’il se passe a des kilomètres de chez nous ! Argumentent-ils. Ouais, ça c’est jusqu’au jour ou ton chez toi sera à son tour victime d’une manière ou d’une autre de ce nouvel ordre international.
La seule question que je me pose est comment il est possible de dissocier la rage conte les agissements de cet entité fascisante de celle de sa diaspora à travers le monde lorsqu’on sait comment elle oeuvre à soutenir tous ses agissements ? Cette simple affirmation vaut en général condamnation parce qu’amalgamée avec la reprise de la théorie du complot sioniste et est taxée d’emblée d’antisémitisme. De la guerre des armes et de celles des mots destinée à étouffer la légitime expression de la critique je ne sais laquelle est la plus redoutable.
Etant données les circonstances, j’ai personnellement du mal à avaler la pilule amère de l’harmonie des religions, nouveau slogan marketing et touristique qu’on essaie de nous vendre chez nous. Non, désolée, j’ai encore beaucoup de mal à voir ces gens parader dans les halls de nos hôtels, accueillis à bras ouverts, de me faire contrôler par crainte d’attentats dus à leur présence à tous les croisements quand je circulais encore librement il y a encore 3 ans, alors que le conflit fait encore rage et que les « colombes » dénonçant les agissements de leurs gouvernements sont d’un nombre anecdotique et ridiculement faible.
La couverture du conflit en Chine, la présentation qui en est faite par les journalistes m’a vraiment apporté une bouffée d’oxygène. Par contraste et sur ce conflit bien précis, c’est là que j’ai réalisé à quel point nos médias sont sous emprise en Europe.
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